Le projet a fait l’objet d’une étude dans ses plus infimes détails, en commençant par l’étude géométrique de l’espace, dans une cadence rythmée qui s’appuie sur l’utilisation du fameux rectangle d’or de l’architecture classique pour créer un espace aux proportions équilibrées, favorisant ainsi la prédisposition du subconscient pour la relaxation et la détente…
Le choix des matériaux joue aussi un rôle important dans l’inconscient collectif des espaces de soins dédiés aux hommes, passant par le bois présent dans les saunas du nord de l’Europe à la mosaïque historiquement utilisée dans les bains grecs, les thermes romains et les bains turcs (hammam).
Le choix de ces deux matériaux se fonde aussi sur des comportements et spécificités plus précis :
Le bois, pour ses propriétés thermiques, acoustiques et hygroscopiques, ou encore pour son odeur lui allouant également des propriétés de relaxation.
La mosaïque, pour ses propriétés d’étanchéité, de durabilité et dans un souci d’homogénéisation visuelle et de réfraction lumineuse «velours», permettant de créer à la fois une ambiance feutrée et une ambiance contemporaine pour ce type d’espace.
L’organisation spatiale et fonctionnelle de ce «mini-spa» répond à toutes les questions pratiques et techniques sans en aucune négligence pour le confort visuel du client, renforçant ainsi l’idée d’espace minimaliste où tous éléments techniques et appareillages restent loin du regard du client, permettant ainsi une plus grande prédisposition à la relaxation.
Tous ces choix sont également inspirés par la notion de développement durable et écologique, passant par des lumières à basse consommation (led et fluo-compact), par la régulation électronique du chauffage (à inertie bien sûr), par la mise en place de « chauffe-eau » instantanés non énergivores et tout à fait adaptés à une utilisation soutenue, ou encore par la pose de bois (non traité chimiquement) en claire-voie par fixation mécanique, limitant ainsi au maximum l’utilisation de colle chimique.
